Kadom quitte son TGV


Au village des Pruniers, en expliquant les six sons de guérison, j'ai pris conscience d'une chose très importante : je parcourais la vie à bord d'un TGV!

C'est très bien : j'ai toujours fait mille choses, avec une grande efficacité, appris beaucoup, aidé beaucoup... J'étais prise dans un tourbillon incessant.

Le problème, c'est que mon impatience, ma hâte, mon empressement étaient tels que, mon TGV ne s'arrêtant à aucune gare, l'amour que j'ai pour mes proches, je ne pouvais que le leur jeter par la fenêtre du wagon. Je n'avais aucun temps à accorder à personne, emportée par mon TGV.

J'ai pris la décision de prendre le temps maintenant de montrer aux gens que j'aime que je les aime, prendre le temps de m'asseoir, de discuter, d'être là avec tout mon coeur.

Gros bisous à tous.

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