Quand je me lève le matin...
Je vais sur le deck, je regarde la mer et le ciel...
et je dis : "Merci!"
et je dis : "Merci!"
Lecture (extrait) : cultiver la curiosité et la sérénité Jette au feu tes regrets Oui, tu fus un « faux jeton » pour tes amis. Oui, tu as négligé ta vieille maman. Oui, tu as fait souffrir cette femme qui t'adorait. Ou encore, tu as manqué bêtement cette belle situation. Et alors !. Toute notre vie est jalonnée de bêtises car rien n'est plus humain que faire des bêtises, rien n'est plus humain que faire du mal, sans le vouloir neuf fois sur dix. Tu te crois seul à avoir été aussi stupide, aussi mauvais, aussimalhabile. Mon pauvre ami, si tu savais ce qu'il y a « sous la surface » des gens que tu admires, à quel point tu serais rassuré sur toi-même car à l'évidence il t'apparaîtrait que le « film de ta vie » n'est pas si mal, en comparaison. Et puis ce mal que tu as fait involontairement était peut-être nécessaire ? Il est impossible aux humains de prévoir le devenir, les conséquences à long terme de leurs actes sur l'évolution des êtres et des choses. L'essentiel est de tirer des leçons du passé pour ne pas recommencer les mêmes erreurs et surtout éviter toute notion de culpabilité et de regret qui perturbent la vie présente et « sidèrent » l'aptitude au bonheur. Ces regrets en perturbant le sommeil, en bloquant le libre jeu diaphragmatique et en inhibant les commandes cortico-hypothalamo-endocriniennes, « gèlent » ton droit à la santé. Ces regrets, vois-tu, non seulement sont nocifs mais probablement injustifiés, car tu es ce que tu es. Ce n'est pas toi qui t'es voulu ainsi, ce n'est pas toi qui as choisi ton caractère et ton psychisme, cela t'a été donné par ton hérédité et tes conditions de vie. Si tes parents et ton mode d'existence avaient été autres, toi aussi tu aurais été autre. Je ne veux pas dire que la responsabilité humaine n'existe pas. Ce que je défends c'est qu'elle est très relative. Rappelle-toi de ce que tu regrettes :un chagrin, un souci, une méchanceté, un tourment vécus. Et quand tu auras fait un petit tas, oh ! pardon, un gros tas. et, heure solennelle, tu y mets le feu et tu éclates d'un rire titanesque à faire trembler les étoiles. Aime la vie.
Tu fuiras toutes les personnes dont le moral est négatif. La vie est prodigieuse dans son essence, sa beauté, son expression. Tu n'oublieras jamais qu'en ce monde le mal est visible et éclabousse comme une fange alors que le bien est silencieux comme une source pure. Si, te promenant dans une rue, tu vois une brute frapper sauvagement son chien, des dizaines de personnes entendront comme toi le pauvre animal hurler sa souffrance. Mais dans le même temps, personne ne remarquera, dans cette même rue, tous les « toutous » et tous les « minets » caressés par leurs maîtres.
Ainsi est le monde : ne sont visibles, audibles et perceptibles que les crimes, les agressions, la haine et le mal.
Sois sûr que, si à l'instant où tu lis ces lignes, un crime odieux a lieu quelque part, la France entière par le truchement de la presse écrite, parlée, télévisée, sera au courant du méfait dans les plus brefs délais. Mais si au même moment, dans un petit village de Franche-Comté, un garçonnet de treize ans se jette dans les eaux glacées du Dessoubre pour sauver un enfant tombé à l'eau, l'histoire fera à peine le tour du village. Ainsi en est-il de la vie ! Il ne faut pas se laisser impressionner par son côté négatif toujours monté en épingle. A tout âge, la vie est pleine de beauté et de promesses, les roses qu'elle t'offre sont là à chacun de tes pas, mais toujours dans le silence et le clair-obscur. La vie nous aime et nous devons l'aimer. Chaque instant peut être un poème, il nous offre des joies continuelles, le plaisir de vivre, d'être bien dans notre peau, de nous mouvoir dans l'espace, de sentir notre organisme en pleine forme ronronnant comme un moteur bien conduit. En ville, tout est plaisir à notre vie : ce magasin installé avec art ; ce fleuriste qui a passé des heures dans sa boutique pour que toi, l'inconnu qui passe, tu jouisses de cet étalage de beauté et de parfum ; le plaisir d'admirer un peu plus loin des émeraudes, des saphirs et des rubis dans la vitrine d'un bijoutier. Même si tu n'as pas un sou vaillant, ton regard peut jouir de tout cela autant que le ferait celui d'un milliardaire.
Plaisir de cet enfant qui passe au bras de sa maman et qui te sourit, comme ça. parce que le bonheur se communique. Plaisir de ce parc rempli d'oiseaux, de fleurs, de verdure, où tu viens te relaxer en pleine ville. Plaisir des promenades en forêt ou dans les prairies, plaisir de la nuit qui tire sa révérence devant l'aube de lumière. Plaisir du jour qui s'alanguit et s'enveloppe du bleu manteau crépusculaire. Plaisir de contempler la fantastique harmonie qui règne au sein de la nature. Plaisir de savoir que rien n'est chaos. Plaisir de contempler les blés qui ondulent, la fleur qui s'épanouit, d'entendre la chanson des vagues, de la pluie et du vent. Plaisir de savoir que pour toi ce que certains appellent Dieu, d'autres forces cosmiques ou d'autres encore hasard (mais un hasard ô combien intelligent et bienveillant !), a semé partout splendeur et beauté. Plaisir des yeux, plaisir d'esthète, plaisir des sons harmonieux, plaisir du mouvement, plaisir gustatifs, plaisirs de l'étreinte sexuelle, plaisirs de l'amour. Le plaisir, la joie, le bonheur sont là à chaque instant de la vie, de tes « souffles », de tes pas. A toi maintenant de voir et d'accepter ce qui t'est donné dans un sourire. Rajeunir naturellement avec la méthode Masson Robert Masson
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